discipline / endurance
prospect / oui
sortie / oui

A peine sortie des écuries, j'arrête Ahyoka et resangle. Je monte ensuite sur ma jument. Cette dernière n'attend pas que je sois assise pour avancer. Même si son enthousiasme me fait plaisir, je l'arrête à nouveau, met mes étriers puis lui demande de repartir. D'une main sur les rênes, je la dirige vers les sentiers, pendant que de l'autre main je décale une mèche qui tombe devant mes yeux. Au passage, je salue une autre cavalière. Elle me répond d'un signe de la main alors que je la dépasse pour m'engager sur le sentier principal. Rênes longues, je laisse Ahyoka marcher à son rythme, rythme qui est d'ailleurs très rapide. La jument regarde de tous les côtés et marche telle une anguille. Un coup de regarde à gauche et donc me décale à gauche, l'autre coup c'est à droite... A croire que quelqu'un me l'a shooté au whisky pour indien... Je la laisse marcher un moment, petit à petit elle ralentit pour se caler dans un pas plus « standard ». Nous arrivons ensuite au bord du canal. Je raccourcis mes rênes et demande le trot. Ahyoka ne se fait pas prier pour partir à l'allure demandé. Elle tend l'encolure et accélère même un peu trot. Je joue dans mes doigts pour essayer de la caler, mais la pie est bien trop heureuse de sortir et secoue vivement la tête à ces moments là. Après tout, quand on y réfléchis bien, du moment qu'elle reste au trot, elle finira par se caler d'elle-même. C'est bien sur ce qui arrive, dès que j'arrête de la titiller dans la bouche, la belle se calme et prend une allure plus régulière. Je souris et nous continuons notre trot sur les bords du canal sans incident. Je croise quelques vélos mai Ahyoka ne semble même pas les calculer plus de deux secondes, ce qui m'arrange.
- Oh pooh..
Après un peu moins de dix minutes, je repasse la jument au pas. Je bifurque ensuite sur ma droite pour sortir de cette allée. Je longe maintenant un pré au pas, histoire que la ponette reprenne son souffle, avant d'arriver aux abords de vignes. De la, je reprends le trot. Cette fois, la pie noire se cale presque de suite. Je la caresse et longe ainsi plusieurs vignes. Sur ma jument récemment rachetée, par cette première belle journée de printemps, je suis aux anges. Sur ces pensées, une bourrasque me fait frissonner. Je lève les yeux au ciel. Belle journée, c'est vite dit. Le vent se lève et les nuages commencent à s'agglutiner au dessus de nos têtes. Je sens l'air qui s'humidifie, ca sent la pluie. Je fais bifurquer Ahyoka, toujours au trot sur la gauche afin de couper. Le mieux serait de rentrer rapidement pour éviter l'averse qui s'annonce. Vu ou je suis, le temps d'arriver, j'aurais quand même fait un trotting correct, même en coupant. Je repasse de nouveau la pie au pas, afin de passer un fossé puis redemande le trot. La jument commence à s'essouffler et je ne trotte pas longtemps. De toute façon, nous allons bientôt apercevoir le club et je préfère terminer la ballade au pas. Je caresse ma jument et rallonge mes rênes.
- Là ma belle, récupère de ce trotting le temps de rentrer.
Je la caresse distraitement, jetant par moment des coups d'œil au ciel. J'ai l'impression qu'il fait de moins en moins clair. Le club n'est plus très loin, je peux apercevoir les bâtiments. Je serre légèrement mes mollets afin qu'Ahyoka accélère. Je sens quelques gouttes qui me tombent sur les mains, je n'ai plus besoin de demander à la belle d'avancer plus vite. C'est avec soulagement que nous arrivons dans la cour, surtout qu'il pleut réellement depuis une ou deux minutes. Je descend de la jument et rentre dans les écuries de L'eucalyptus, nous sommes toutes les deux mouillées, un chiffon ne sera pas trop pour sécher ma pie noire.

JE SOUHAITE AVOIR 2% DE PSYCHOLOGIE ENconcentration

discipline / endurance
prospect / oui
sortie / oui

Quoi de mieux pour agrémenter un bon matin frisquet avec une température merdique... Mais bon, il ne fallait pas s'arrêter à cela, l'important, c'était que j'étais avec ma jument non? C'était ce qui importait le plus. ET c'était avec elle que je désirait gagner les plus grandes courses, parcourir les plus grandes distances. Pour ce faire, elle se devait d'être dans une forme olympienne, et moi aussi.Mais pas aujourd'hui, j'avais la geule de bois et un sacré mal de tête mais je ne pouvais pas m'effacer pour laisser ma jument au box. Certains auraient pris cette excuse pour monter la jument vite faite mais pas moi. Je voulais m'entraîner avec elle, si je devais la supporter dans ces mauvais jours, elle devait être capable de faire de-même lors de mes mauvais jours. Elle me suivait donc, d'un pas peu certain, elle était habitué de me voir sûre de moi, mais pas à déambuler de droite à gauche avec une main sur ma tête pour essayer de faire partir le mal de tête. La calmant d'une main, je m'engagai sur la piste de course, m'arrêtant pour ne pas être renversée par un cheval qui passa en trombe. Puis, j'arrêtai ma jument mettant avec difficulté mon pied dans l'étier, c'tait fou comme un peu trop de boisson pouvait oter la souplesse. Bougeant un peu, elle me fit tomber à la renversee. Partant à rire, je la vit se retourner pour me regarder bêtement. Avec sa belle petite face et sa liste blanche, il fallait que je me donne à fond, pas que je baisse mes bras. Forte de cette nouvelle résolution, je me remis sur mes pieds, pris les rènes, mis mon pied dans l'étrier et me hissai difficilement encore une fois sur son dos.. Enfin juchée sur ma grande jument, je la mis au pas accélérant doucement l'allure, mon bel amour avec qui je comptait bien atteindre les plus hauts podiums n'allait paséchapper à mavigilance. Je la fit tourner quelques fois pour la reprendre. J'eus un fixe, juste sur le sommet de sa tête... que c'était drôle, elle se balancait doucement de gauche a droite... Mais non! il fallait que je reprenne le contrôle. Reprenant ma concentration et recommencant à zéro le travail sur moi même, je la mis doucement au trot. On allait tellement faire de tour de piste qu'elle en serait étourdie! Doucement, elle pris le trot par la pression de mes jambes et de mon bassin. Elle se mis tranquillement à trotter autour de la piste, suivant de loin le mouvement des autres chevaux. Quand elle fut un peu plus en souffle, je la fit accélérer pour qu'elle couvre le plus de terrain. Il ne fallait pas qu'elle se donne a fond mais quand même, il me fallait avouer qu'Ahyoka était plus une sprinteuse qu'une jument d'endurance. Mais comme les deux étaient indéniablement relié, il fallait que je travaille autant sur l'un que sur l'autre. Pendant deux tours de plus d'un mille chacun, elle garda une bonne allure, ni trop vive, ni trop lente. Se mettant bien en souffle, je la fit prendre le petit galop lors d'un tournant la gardant éloignée de l'intérieur de la piste. Elle pris sa grande foulée de parade plutot rapide qui donnait l'impression de ne jamais frôler le sol restant de long moment en suspension. Lui donnant peu à peu les rènes, j'exigait d'elle une petite accélération pour enfin lui emander un srpint digne de ce nom. Elle rebutait un peu à me donner de la vitesse si loin de la bande mais elle adorait tellement galopper qu'elle y consenti bien vite. Je lui fit garder sa vitesse de pointes plus d'une dizaine de secondes. Puis, je repris les rènes tout en relâchant la pression de mes jambes, ne se fewsant pas plus prier, elle ralenti l'allure un peu trop vite à mon gout. Je la fit donc réaccélérer et ralentir à ma vitesse. Cette petite galopade semblait m'avoir redonnée l'entier de mes moyens. Puis nous fîmes encore un peu de galop avant de retransitionner à un trot rapide. Si elle croyait qu'elle allait pouvoir souffler pour aussi peu Razz. l'activant au trot je la fit changer de direction sur la piste courrant maintenant en direction adverse fesant face aux autres chevaux qui courraient maintenant au grand galop face à nous. Cela énervait un peu ma jument dont les oreilles suivaint de long moment les chevaux durant leur passage, se fixant une mili-seconde dans les crins. C'était l'exercice. Au grand trot nous passâmes plusieurs fois devant la ligne de départ. Ma jument commencait à sentir les tour entrer en elle et sa robe commencait à se couvrir d'une fine couche d'écume. Mais pas assez pour moi. Je la fit partir au galop, accordant mes aides pour l'encourager. Elle pris un beau petit galop aux foulées plus courtes que le dernier coup. La flattant sur l'encolure, je ne la laissait pas se retposer plus longtemps lui demandant d'accélérer encore une fois l'allure. Elle renâclant, si elle ne voulait pas courrir encore plus vite, je crois que le fait qu'elle soit en sens inverse des autres chevaux ne l'aidait pas. Elle avait un plutôt fort insctinct de compétition, il fallait le dire. La reprennant d'un petit coup de cravache, cravache dont je ne me servait jamais, elle se repris, les oreilles vers l'arrière. Je n'aimait pas ces momment ou je devais être stricte avec elle mais il le fallait. Accélérant peu à peu, elle ne me donna pas le spint que j'espérais et j'étais sûre qu'elle se gardait des réserves sans se donner à fond. Mais bon, elle n'était pas si mauvaise. Fesant un cercle au galop, je lui redemandai, cette fois-ci, un accélération le long de la bande intérieur pour longer la piste. Ne se fesant aps prier malgré la fatigue, elle se donna cette fois-ci totalement arrivant sa mal à dépasser le cheval qui était au canter non loin, arrivant nez à nez avec un autre cheval dont l'esprit de compétition rivalisait avec celui d'Ahyoka. Mettant fin à la course car le cheval ne devait pas se fatiguer plus que nécessaire, je jockey le fit ralentir. Victorieuse et la tête haute, Ahyoka abandonna bien vite passant à deux doigts de repasser au trot. Mais je ne voulais pas qu'après une course elle me fasse le tour, un cheval aurait amplement le temps de nous redépasser et de nous faire perdre. Malgré toutes ses protestations et la couleur de sa robe qui venait de perdre une part de sa noirceur, je refit prendre le grand galop à ma jument. Lui imposant cette vitesse jusqu'à la ligne d'arrivée, soit un demi-mille plus loin, je la laissai enfin souffler. La flattant chaleureusement, je lui demandai de reprendre le trot, ce qu'ell fit avec une joie non-feinte. Nous fîmes encore deux tours de pistes au petit trot pour la refroidir et la faire travailler un peu malgré tout. Toutes ces dépenses d'énergies étaient 'excuse rêvé pour la faire travailler un peu et gagner de la forme pour une future course d'endurance dans le bois, car si je me voyait gagner un pris en endurance ou en course avec un cheval, c'était bien avec elle... et grâce à la synergie qu'il se créait entre nous

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discipline / endurance
prospect / oui
sortie / oui

J'avais choisi de terminer ma journée par une nouvelle balade, avec Ahyoka. La jument était calme, suite à notre séance de jeu, et chevaucher à cru me tentait. Le froid tombait progressivement, avec le soleil, et il faisait quasiment nuit. Mais cette aventure me tentait vraiment, et je décidais de suivre mon instinct. J'enfilais un simple licol à la jument, curais ses sabots, la pansais rapidement - tout avait été fait plus tôt - et la sortais de son box. Pure précaution, j'accrochais la longe comme des rênes, m'approchais d'un montoir et grimpais sur le dos de ma monture. Elle était toujours aussi confortable, et une simple pression de jambe la mit dans un pas allant. Je ne voulais pas faire durer le plaisir trop de temps, et je décidais de m'arrêter au petit ruisseau, qui coulait un peu plus de cinq kilomètres plus loin. ce qui me ferait tout de même une balade de 11 kilomètres environ. Sifflotant, j'expliquais comme à mon habitude ce que nous allions faire à ma jument. Celle-ci semblait m'écouter, oreilles vers l'avant, le regard virevoltant de-ci de-là. Elle s'arrêta et observa quelques instants le ballet d'un oiseau qui nourissait ses petits. Cette vue me rappelle l'arrivée du printemps, et me fit sourire. Captivées, nous restâmes ainsi au moins cinq bonnes minutes. Je l'incitais à reprendre le pas, et elle accepta tranquillement. Je ne tenais pas mes rênes, qui étaient donc inutiles, et ne dirigeais qu'avec mon assiette. Je m'étais tû, et j'hésitais du moment auquel je trotterais. Enfin, un petit chemin de sable plein de virages m'offrit ma chance, et mon instinct m'incita à y tourner. Je pouvais me perdre, sans doutes, mais je savais la pie capable de me ramener. Je demandais le trot. D'abord rapide, Ahyoka se cala bien vite à une allure ample et parfaitement confortable destinée à une jument endurante. Je savais qu'elle en faisait partie, et la laissais ainsi pas mal de temps, accompagnant avec mon bassin sans difficultés. Toutefois, mon souffle vint à manquer, et j'optais pour un repassage au pas, plus pour moi que pour la jument. Cela faisait plus d'une demi-heure que nous marchions, et je ne savais pas du tout où j'étais, n'ayant retenu que très vaguement mon chemin... Je calinais ma jument, tout en me sermonnant intérieurement :
Il t'arrive d'être vraiment débile tu sais...
Notre court voyage avait débouché dans une clairière dont j'ignorais jusqu'ici l'existence. Toutefois, elle était franchement magnifique, et je descendis immédiatement, réagissant une fois au sol que j'allais un peu galérer pour remonter. Toutefois, la vue d'une souche morte me rassura. Je détachais l'un des côtés de la longe et m'adossais à un arbre, fermant les yeux quelques instants, savourant la caresse du vent et ne tenant le bout que pour la forme. En effet, Ahyoka broutait tranquillement, et je savais qu'elle ne partirait pas sans moi. Je ne me relevais qu'une heure après, la pie loin de moi, et réalisais que je m'étais assoupie. J'appellais ma jument qui me rejoignit au petit trot. Elle avait visiblement trouvé de l'eau et s'était baignée, car elle était trempée et maculée de boue. Je l'approchais de mon montoir improvisé, balançais ma jambe et atterissais sur son dos. Elle souffla doucement. Je la félicitais une fois encore, et me rappellais que je ne savais pas où j'étais... Pressant les jambes, je mis ma jument au pas et lui demandais :
"Rentre à la maison."
Sans grande surprise, je vis qu'elle ne réagissait pas. Je demandais donc le trot, et lui laissais le choix de la direction. Elle prit un petit chemin à travers les buissons, qu'elle avait sûrement déjà emprunté, vu qu'il était piétiné. Sans ralentir, et sans hésiter, elle longea le ruisseau près duquel on était arrivé... Etonnée, je lui tapotais l'encolure, et la vis avec surprise passer au niveau d'un gué, d'elle-même. Je fronçais les sourcils et la laissais continuer, bien que l'allure commença à se faire pesante pour moi. Mes abdos appellaient à l'aide, tout comme les muscles de mes jambes. Pourtant, je ne leur offris un instant de répit que sur une grande ligne droite que je connaissais bien. Je lançais ma jument au galop. Certe, pour le repos, ça ne valait pas le pas... Mais c'était toujours mieux que le trot. Ahyoka partit rapidement, peut-être même trop. Pourtant, je la laissais faire, épousant sans difficulté son rythme. Elle ralentit d'elle-même à la fin, et repris le pas. Un panneau m'interpella, qui indiquait le centre à 2 kilomètres vers la droite. C'est dans un pas tranquille que nous terminâmes notre balade. Je ramenais la pie à son box, lui enlevais son licol, curais ses sabots, séchais sa robe et décidais de lui donner une douche d'ici très peu de temps, étant donné l'état de cette dernière.

JE SOUHAITE AVOIR 2% DE PSYCHOLOGIE EN concentration

discipline / endurance
prospect / oui
sortie / oui

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discipline / endurance
prospect / oui
sortie / oui

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discipline / endurance
prospect / oui
sortie / oui

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discipline / obstacle
prospect / non
sortie / oui

JE SOUHAITE AVOIR 2% DE PSYCHOLOGIE EN contrôle