discipline / hunter
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Résumé n°1/3 : 32 lignes
Après avoir préparé Castle Keep, mon nouvel entier, je m'étais mise en selle sur le marche-pied des écuries et dirigée vers la carrière. Pour le moment il m'avait paru assez calme et respectueux, mais par expérience je ne cessais jamais de me méfier des entiers... S'ils se divisaient généralement en deux catégories (les sages et les plus énervés, en simplifiant), ils restaient tous assez imprévisibles.
Quoi qu'il en soit j'atteignais tranquillement la carrière, les rênes plutôt longues, et indiquais à mon cheval de marcher tranquillement sur le piste. J'avais ma propre vision des choses quant à l'équitation, et commencer à tordre son cheval dans tous les sens à peine monté dessus n'en faisait pas partie... Je préférais les laisser s'échauffer doucement - le marcheur ou la promenade en forêt avant le travail étant selon moi les meilleures des façons - et seulement après je commençais à entrer dans le vif du sujet. En l'occurrence c'est seulement après avoir marché pendant 10 minutes que j'ai remonté sur mes rênes et demandé un départ au galop à Castle. Cela pouvait surprendre, mais détendre mes chevaux au galop avant de trotter était une de mes habitudes : contrairement aux idées reçues le trot n'échauffait pas du tout les chevaux. Evidemment il ne s'agissait pas de galoper à fond non plus ! Mes deux mains accompagnaient bien le balancier du cheval et s'il était un peu contracté au début, il finit par lâcher le morceau et s'arrondir. Quelques minutes à chaque main et je le laissais souffler au pas pendant un moment.
Les choses sérieuses - enfin, c'était un bien grand mot pour une première séance ! - pouvaient commencer. Je n'avais rien prévu de très compliqué : des figures de manège pour l'assouplir, quelques transitions... Je commençais par travailler au trot dans une attitude basse et ronde sur des cercles, en n'hésitant pas à changer régulièrement de pli dès qu'il commençait à se durcir afin de le garder le plus souple possible. Castle se pliait assez bien à mes demandes, même s'il fallait parfois que je le corrige quand il cherchait à s'échapper aux exercices ! Beaucoup de changements de direction, quelques serpentines... Enfin, je pris le galop en cherchant à travailler dans la même idée : décontraction et souplesse. En d'autres mot cette séance équivalait à une séance de stretching pour un homme ! Je finis sur un contre-galop un peu laborieux (monsieur essayait régulièrement de me feinter en changeant de pied), et après avoir estimé que le travail était suffisant j'ai fini la séance au trot avec une attitude très basse et détendue. Un petit tour au pas en forêt pour récupérer et je regagnais les écuries, contente de cette première séance. Castle avait été exemplaire et j'avais de grandes choses en tête. Mais tout d'abord, un pan pansage et une ou deux heures au pré l'attendaient !

JE SOUHAITE AVOIR 2% DE PSYCHOLOGIE EN / agilité

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Résumé n°1/3 : 61 lignes
C'était aujourd'hui ma troisième séance avec Castle, et après avoir enchaîné deux jours de plat j'avais envie de sauter avec ma nouvelle monture. Après tout c'était pour le hunter que je l'avais acheté, et si j'avais pu me faire une idée du potentiel du cheval pendant la séance d'essai j'espérais que le travail d'aujourd'hui la confirmerait ! Après avoir préparé ma monture au boxe je l'avais mise au marcheur en prenant soin de glisser les rênes dans les étriers afin d'éviter toute mauvaise surprise. Pendant que Castle se chauffait doucement, je me dirigeais vers la carrière, plein d'exercices en tête. Pour cette première séance tous les deux je ne voulais pas faire quelque chose de trop compliqué : pour l'instant j'allais même mettre la dimension hunter de côté pour me concentrer simplement sur l'obstacle. Ainsi, j'ai monté un petit parcours de 6 obstacles au tracé assez simple : des courbes larges, des lignes, une combinaison à deux foulées et pas de pièges. Je montais directement le parcours à 1 mètre et laissait juste une petite croix pour détendre. Je jetais un coup d’œil de droite à gauche : personne... J'allais devoir descendre et remonter à cheval à chaque fois qu'une barre allait tomber (même si j'espérais qu'il n'en tombe aucune !) ou à chaque fois que j'allais monter les obstacles. Tant pis, c'est ça de monter seule !
Une fois mon parcours en place, je sortis de la carrière en claquant mes bottes contre le sol pour retirer le sable qui s'y était accroché et me dirigeais vers le marcheur pour y récupérer Castle, qui y marchait tranquillement depuis une dizaine de minute. Je me servis du marche-pied de l'écurie et me mis en selle, ajustant mes rênes.
L'étalon semblait un peu plus chaud que les deux jours précédents : peut-être était-ce le parcours monté sur la piste ? Certains chevaux de sport changent totalement de comportement en passant d'une carrière vierge à une carrière jonchée d'obstacle, de même en passant du contexte "maison" au contexte "concours"... A voir si cela exprimait plutôt une envie d'aller sauter ou une anxiété ! Comme ses muscles étaient chauds, je plaçais mes aides et lui demanda un départ au galop. Il s'exécuta immédiatement, en profitant pour baisser la tête et faire deux trois petits sauts de moutons, mais loin de faire le sauvage pour autant. "Oui, on va sauter mon gros, un instant !" Je le détendis rapidement au galop dans une attitude assez basse puis repassais au pas, le laissant souffler quelques instants, puis pris le trot et l'assouplit pendant une petite dizaine de minutes sur des cercles, des voltes, serpentines et autres figures de manège. Nous étions prêts pour aller sauter !
Comme j'étais assez pointilleuse, je commençais à travailler sur des barres au sol au trot, histoire de mettre le cheval dans le contexte et de vérifier des basiques : en premier l'attitude du cheval envers la barre (il les franchissait sans état d'âme), puis la rectitude et ce genre de choses. Castle semblait bien dans sa tête et plutôt motivé. J'attaquais ensuite sur des cavalettis au galop - petits obstacles d'une cinquantaine de centimètres. Il avait un peu tendance à me prendre la main à l'abord, et c'est pour ça que dès que je me sentais un peu débordée, je faisais une volte et le recasais dans un rythme idéal pour l'effort et le travail demandé. Au bout de quelques passages à chaque main sur les trois cavalettis il finit par se plier à ma demande, et après l'avoir laissé souffler quelques instant je commençais ma détente à proprement parler sur les barres. J'attaquais directement sur les sauts au galop : on travaillerait au trot dans les prochaines séances si besoin. La croix n'était pas très haute, environ 70 cm, et j'avais placé une barre de réglage à l'abord pour faciliter le passage. Castle s’exécuta, se pressant un peu à l'abord et passant exagérément le dos pour un obstacle de cette hauteur. Je fis encore un ou deux passages pour le caler, puis montais un vertical à environ 1 mètre. Pas besoin de s'attarder pendant 20 ans sur des petites hauteurs avec des chevaux à moyens, cela les fatiguait plus qu'autre chose ! En gardant toujours ma barre de réglage je m'élançais sur le vertical, franchis sans difficultés. Petit à petit je montais l'obstacle de détente jusqu'à 1 mètre 30, juste pour tâter la réaction du cheval avec un peu de hauteur. Et plus la barre montait, plus il semblait réfléchir et se caser, évitant de me prendre la main à l'abord ou de faire des efforts surdimensionnés au dessus des barres : un bon point !
Après avoir fini ma détente sur les barres, je marchais quelques minutes pour laisser respirer Castle et me remémorais mon parcours dans ma tête. Je fis un premier passage sur un tour à environ 1 mètre un peu chaotique, Castle se défendant devant et anticipant mes demandes et c'est pourquoi je recommençais le parcours en prenant soin de faire des voltes dès que je me sentais un peu dépassée et de remettre tout de suite de l'ordre. Puis je rajoutais trois trous au parcours, me retrouvant alors à 1 mètre 15, 1 mètre 20. Si Castle jouait encore un peu avec les barres à faire de gros sauts et à m'emmener un peu, il semblait par contre se calmer un peu avec la hauteur, preuve qu'il réfléchissait quand même à ce qu'il faisait !
Satisfaite de mon dernier passage, je repassais au trot, travaillant un peu les barres au sol pour recaser le cheval et le détendre sur une base de rênes plutôt longue, puis partis en forêt faire un petit tour au pas pour clore la séance.

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